La foudre vient de frapper une fois de plus lors du Xbox Games Showcase. id Software et Bethesda ont dévoilé Doom: The Dark Ages, le prochain chapitre fracassant de la saga légendaire, et il promet de réécrire l'histoire d'une manière littéralement explosive. Oubliez les paysages martiens et les bases futuristes: le Doom Slayer plonge dans un passé gothique et macabre pour affronter les démons là où tout a commencé.
Un Choc des Époques : Le Slayer dans l'Âge des Ténèbres
La prémisse est aussi simple que géniale. Doom: The Dark Ages semble explorer les origines du Doom Slayer, le présentant non plus comme une figure technologique, mais comme une force primitive, une légende cauchemardesque dans un âge obscur envahi par les hordes de l'Enfer.
Les images du trailer montrent un univers en rupture totale avec les opus précédents. On y découvre des forteresses de pierre aux architectures grotesques, des cathédrales qui saignent, des donjons obscurs et des paysages ravagés qui semblent tout droit sortis d'un manuscrit médiéval hanté. L'Enfer ne corrompt plus des installations propres ; il dévore des royaumes entiers, fusionnant la chair démoniaque avec la pierre et le métal rouillé de l'époque. L'esthétique est un mélange parfait de heavy metal et de fantasy horrifique, une direction artistique qui semble taillée sur mesure pour la frénésie de combat de la licence.
Arsenal Médiéval & Techno-Démoniaque
Bien sûr, un Doom ne serait rien sans son arsenal iconique, et The Dark Ages réinvente la formule avec brio. Le Slayer est équipé d'armes qui épousent parfaitement l'ère:
Le Super Shotgun est de retour, mais il semble plus brut, plus artisanal.
Le Lance-Roquettes et le Plasma Rifle subissent des modifications "médiévales", semblant presque forgés par un forgeron possédé.
De nouvelles outils de destruction font leur apparition, comme un bouclier-buzzsaw absolument vicieux qui permet à la fois de parer et de décapiter.
La pièce maîtresse : le Skullcrusher. Cette masse d'armes motorisée qui propulse le Slayer dans les airs pour des écrasements aériens dévastateurs incarne parfaitement l'esprit "rule of cool" de la série.
Et que serait le Doom Slayer sans ses joujoux les plus fous ? La séquence phare du trailer le montre aux commandes d'un géant mécanique de pierre, pulvérisant un démon titanesque dans un combat de kaiju purement jouissif. La promesse est claire : l'échelle de la folie sera plus grande que jamais.
Le Retour aux Sources... d'un Classique Moderne
Si Doom (2016) et Doom Eternal ont perfectionné le "push-forward combat" – un ballet de violence où l'agression est la meilleure défense – The Dark Ages a le potentiel de revenir à une sensation plus viscérale et terre-à-terre, tout en poussant le concept plus loin. L'accent mis sur les combats au corps à corps, avec le bouclier et la masse, suggère une intensité brutale renouvelée.
Le titre lui-même, The Dark Ages, est un brillant jeu de mots. Il évoque bien sûr l'époque médiévale, mais aussi une période "obscure" pour l'humanité, plongée dans l'ignorance et la peur face à une invasion incompréhensible. C'est le terrain de jeu parfait pour une figure comme le Doom Slayer, qui apporte non pas de la spiritualité, mais une solution purement physique et cathartique à l'apocalypse.
Verdict : Une Nouvelle Ère de Rage
Doom: The Dark Ages n'est pas une simple suite ; c'est une réinvention audacieuse qui prend la formule gagnante de la licence et la transpose dans un décor qui respire la terreur et l'épique. En mêlant l'esthétique crasseuse et gothique de l'âge sombre à la frénésie de combat moderne de Doom, id Software semble avoir trouvé le terreau parfait pour encore plus de chaos, de créativité et de violence pure.
Préparez-vous à brandir votre bouclier-buzzsaw et à chevaucher des dragons mécaniques. Le Slayer revient en 2025 sur Xbox Series X|S, PC et Day One sur Game Pass, pour nous rappeler que même au Moyen Âge, le remède contre les démons, c'est une bonne dose de lead... et de métal. Rip and tear, until it is done.